Modernisation de la Station d'Épuration de Noës, , dans la région de Sierre
Inaugurée en 1976, et réhabilitée un première fois en 1995, la station d’épuration de Noës doit aujourd’hui être modernisée pour répondre aux exigences légales et garantir la protection du milieu récepteur. Cette remise à niveau doit permettre d’assurer une capacité de traitement suffisante en répondant aux besoins suivants : traitement des pics de pollution du carbone en période de vendanges, nitrification de l’ammonium, et traitement des micropolluants.
Afin de répondre à ces différents objectifs, le concept de la réhabilitation repose sur deux phases principales :
La première consiste à réhabiliter toute la filière du traitement du carbone existante basée sur des Biopurs C. Ces travaux commencés en 2023 s’échelonneront sur plusieurs années. Il est en effet nécessaire de maintenir la continuité de service, et d’intervenir sur des parties d’ouvrages de manière à rendre les installations avec leur pleine capacité épuratoire à chaque pic de charge ; lors des périodes de vendanges et de la saison touristique hivernale.
La seconde phase consiste en la construction d’un nouveau bâtiment dédié au traitement de l’azote et des micropolluants. Ce dernier sera intégré aux installations existantes avec lesquelles de nouvelles connections hydrauliques doivent être créées, afin de transférer les effluents entre les différentes étapes de traitement localisées sur plusieurs zones. Les études de cette extension sont au stade de projet d’ouvrage, le dépôt du dossier de demande d’autorisation étant prévu pour le second trimestre 2024.
Ce projet est suivi par plusieurs bureaux spécialisés en charge de l’ingénierie sectorielle relative au Génie Civil, CVS, électricité, architecture, … Au sein de cette organisation, le consortium CSD-RWB, en plus d’avoir la charge de la partie process du traitement des eaux, doit d’assurer la coordination technique, la gestion opérationnelle et l’exécution des travaux. Le bureau RWB assure également ici plus spécifiquement le rôle de coordinateur BIM. Ce projet d’un coût global de 42 Mio CHF doit permettre de traiter à l’horizon 2050 les eaux usées de 99 000 EH en préservant l’environnement pour les générations futures.